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Publié le 12 Septembre 2016

L’activité de diagnostiqueur fait l’objet d’un renouvellement perpétuel, tant les réglementations qui lui sont applicables ne cessent d’évoluer et exigent de la part de ce professionnel une expertise de plus en plus grandissante, engendrant des frais récurrents et une formation permanente pour l’exercice de son métier.

Il est vrai que les diagnostiqueurs immobiliers sont au cœur d’impératifs primordiaux dans leur secteur, parmi lesquels la sécurité et la santé des occupants d’un bâtiment.

Grâce à leurs performances de plus en plus sophistiquées, les diagnostiqueurs interviennent dans des opérations de plus en plus complexes et contribuent de manière efficace dans la lutte contre des problématiques qui mettent en péril l’avenir de nombreuses constructions.

L’amiante et ses répercussions sur la santé publique, qui sont loin d’être résolues, est un bon exemple de ce type de fléau. Depuis le 25 juillet 2016, un arrêté vient une fois de plus régir les critères d’obtention de la certification relative à l’amiante, qu’il s’agisse de repérage, d’évaluation périodique ou d’examen visuel.

Désormais, celle-ci se décline en deux niveaux : sans mention ou avec mention. Même si l’entrée en vigueur de l’une et l’autre de ces certifications ne s’effectueront que respectivement au 1er janvier et au 1er juillet 2017, tous les diagnostiqueurs sont amenés à anticiper cette échéance et à se préparer aux exigences de cette nouvelle réglementation.

Bien entendu, s’ils sont titulaires d’une certification antérieure au 1er janvier, ils pourront continuer d’exercer les activités qui relèvent de leur champ de compétences à partir de cette date, mais ce, jusqu’à seulement fin juin.

Car à partir du second semestre, ils devront veiller à justifier d’une mention pour tout exercice de leur activité hors du périmètre défini par l’arrêté : soit le repérage amiante avant démolition et l’examen visuel après travaux, de maisons, appartements et ERP 5ème catégorie ainsi que toutes les opérations de repérage, dès qu’il s’agit de diagnostiquer des IGH, ERP 1ère à 4ème catégorie, immeubles de travail hébergeant plus de 300 personnes ainsi que des bâtiments industriels.

Il est évident que sans mention, l’activité du diagnostiqueur à partir de la seconde moitié de 2017, s’en trouvera fortement restreinte.

Pour cette raison, une grande partie de la profession se verra dans l’impératif de suivre une nouvelle formation, évidemment plus pointue et plus contraignante. Pour toute 1ère certification, des pré-requis seront exigés, comme notamment un diplôme ou titre Bac+2 mini et une expérience professionnelle, dont la longueur dépendra du cursus du candidat.

Quant aux diagnostiqueurs en fonction, leur certification amiante valide et une opération de surveillance réussie suffiront. Mais tous devront justifier d’une formation d’au moins 5 jours datant de moins de 18 mois, au contenu en adéquation avec l’annexe 2 de l’arrêté. Ils feront aussi l’objet d’une surveillance documentaire selon le cycle suivi et d’un contrôle sur ouvrage.

Bien entendu, en cas d’échec, ils pourront repasser l’examen, mais en veillant à respecter un délai de 5 jours.

Dans tous les cas, et au vu de ces nouvelles dispositions, qui représentent un investissement certain des diagnostiqueurs à tous les niveaux, on peut dire que l’exercice de ce métier n’est vraiment pas de tout repos et relève de facultés d’adaptation de plus en plus développées.

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