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Publié le 29 Avril 2016

Pour exercer leur métier, les diagnostiqueurs immobiliers doivent être certifiés suite à un examen théorique et pratique, valide durant cinq années. Ensuite, ils sont contraints de renouveler leur attestation professionnelle de compétence par une recertification. Cette spécificité se justifie par les fréquents changements que connaît ce métier.

Cependant, nombre de diagnostiqueurs s’opposent à ces certifications répétitives. Repasser un examen pour continuer à travailler, c’est nier l’expérience quotidienne du diagnostiqueur au fil des années, l’infantiliser, freiner sa carrière et, surtout, l’obliger à payer des formations très coûteuses. Si le sujet a été beaucoup discuté au cours du dernier salon professionnel des diagnostiqueurs (Rendez-vous du Diagnostic immobilier) le 31 mars 2016, il est débattu depuis quelques années.

En 2014, la fédération CINOV FDI, sous la direction du président de DEFIM, François-Philippe Croué, avait mené une réflexion à ce sujet, en compagnie de divers organismes de certification. Leur proposition était la suivante : remplacer les examens par une formation continue obligatoire et un contrôle en situation. Supprimer les recertifications, c’est aussi ce que demande Yvan Marzolf. En fait, le célèbre blogueur (SOSDIAGIMMO) et fournisseur (La centrale du diagnostiqueur) suggère de mettre en place une formation continue d’une demi-journée par an et par domaine.

Depuis le 29 février 2016, il a lancé l’opération Macron 2016. Ses confrères sont invités à signer une lettre adressée au ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, M. Emmanuel Macron. À ce jour, plus de 800 diagnostiqueurs se sont mobilisés. Trois d’entre eux ont été entendus lundi 4 avril dans le cadre de la loi sur l’égalité des chances, l’accessibilité aux métiers et la pérennité des emplois. Néanmoins, le même jour, dans le cadre du projet d’arrêté de compétence amiante, un texte évoquant un renforcement des conditions de recertifications était présenté par le ministère du logement. Les diagnostiqueurs s’y rendront le 2 mai 2016.

En attendant de savoir s’ils obtiendront gain de cause ou s’ils continueront à devoir prouver leurs compétences, cette situation révèle les difficultés d’une profession à haute responsabilité et en mal de reconnaissance.

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